Baraki, dis ! → Tournage
Le tournage de la saison 2 de la série Baraki a démarré cet automne. Fin octobre, sept comédien·nes du Créahmbxl ont participé durant deux jours à la mise en boite d’un épisode. Une expérience excitante nourrie depatience.
Le premier jour
C’est le premier jour. On a beau dire, le premier jour, ça fait toujours quelque chose. Les sept comédiens et comédiennes du Créahmbxl : Rachel Brasselle, Nathalie Collot, Xavier Dembour, Jonas Desquay, Kirill Patou, Thomas Thiebaud et Steeven Swalus répètent une dernière fois la chanson envoyée par la production dans la camionnette. Destination : Chaumont-Gistoux.
À l’arrivée, ils sont dirigés vers l’école communale qui sert de loge et de coulisse de plateau. Après avoir longé une église et un cimetière (ambiance), ils pénètrent dans la salle de spectacle qui sera leur salle de jeu.
Pour cette journée de tournage de la deuxième saison de Baraki, ils seront les choristes endiablés des Choolers, mais pas que. Il y a aussi des scènes avec masques de carton qui grattent et piquent. La patience se révèle aussi utile que l’énergie. Et puis, la journée s’écoule vite, Nathalie Collot entame un morceau au piano, un vrai/faux public assiste à la scène, le chant s’affole en rap et c’est parti pour une danse qui chauffe à fond.
Lorsque les prises sont mises en boîte, les portables indiquent 21h. Temps de rentrer à Bruxelles après cette journée où se sont succédés de multiples répétitions.
Le second jour
Le second jour, c’est pas qu’on prenne l’habitude, mais comme le premier s’est bien passé… Toujours accompagnés de Valentin Tableau, qui conduit la camionnette et initie son petit monde à l’afrobeat, la bande des sept met le cap sur Braine-le-Comte. Ils et elles ont pris le rythme des prises de vue : longues attentes pour les ajustements techniques, répétitions et puis soudain « Il faut y aller », c’est la scène à tourner avec le comédien principal devant la trentaine de membres de l’équipe.
Aujourd’hui, c’est chasse au trésor dans la forêt, mais interdit de spoiler, on n’en dira pas plus. La dernière scène se déroule dans une cuvette, il faut la remonter en courant, se ruer dans une camionnette de fiction qui démarre et s’arrête aussitôt. Contrairement à l’attendu, l’énergie monte à chaque prise, là aussi ça se termine en force, dopés par l’énergie accumulée pendant les attentes, peut-être.
Dans la camionnette du retour, la bande est heureuse, a montré rigueur et professionnalisme, même si ce n’est pas cette joie-là qui se répand, mais l’idée d’avoir mis le feu et joué face à plein d’autres, qui ont montré leur plaisir et leur satisfaction par des pouces levés, de grands sourires et même de longs bras qui ont entourés des épaules heureuses.